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"On ne peut rien apprendre aux gens. On peut seulement les aider à découvrir qu'ils possèdent déjà en eux tout ce qui est à apprendre. "

Galilée

Quelles fées se sont penchées sur votre berceau ?

Dès le plus jeune âge, semblable aux fées dans la "Belle aux bois dormant", des personnes vont vous attribuer des "dons" ou "inaptitudes".

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Imaginez un entourage qui dit à un enfant pour la décrire aux autres "il n'est pas matheux" ;  un professeur  "ce n'est pas pour toi l'école".

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Telles des "prophéties auto-réalisatrices"(Merton, 1948 ; Darley et Fazio, 1980 ; Snyder 1992), l'enfant croit ce qu'on lui dit. Un parent, un enseignant, ou tout autre personne ayant initialement adopté des croyances à propos d'un enfant amène ce dernier à se comporter de telle sorte qu'il confirme ces croyances. Pourquoi en effet investir le champ des mathématiques quand dès le départ, on nous dit que ce n'est pas fait pour nous ?  

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Ces prophéties peuvent nous poursuivre toute notre vie durant.

Il est très important de veiller en tant qu'adulte à ce que nous pouvons dire à nos enfants quant à leurs "facilités" ou "difficultés".

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Le pouvoir de la pensée

Voici le résumé de l'histoire de "Cendrillon" revisitée que j’ai trouvé très mignonne, extraite du livre « Le bonheur selon Confucius » de Yu Dan  - Belfond 2006 - p 68-69 : 

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Une jeune fille  très pauvre qui avait perdu son père et travaillait dur pour subvenir à ses besoins se disait qu'elle ne pourrait jamais être fière d'elle-même, qu'elle ne serait jamais jolie, et n'intéresserait jamais personne. Sa mère pour le Noël de ses 18 ans lui donna un peu d'argent afin qu'elle puisse acheter ce qui lui ferait envie. Gênée par son apparence, elle se rendit donc dans un magasin en essayant de ne pas croiser trop de monde. Sur le chemin elle aperçu un jeune homme qu'elle aimait en secret mais dont elle était certaine qu'il ne prêterait jamais attention à elle.

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Dans la boutique, elle tomba sur une très belle barrette que le marchand, lui accrochant dans les cheveux, la persuada d'acheter. Elle se sentit tout de suite tellement plus jolie en se voyant dans le miroir. En sortant avec précipitation et joie, elle heurta un monsieur qui essaya de la rappeler mais qu'elle n'entendit pas.

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Dans la rue tout le monde était surpris par cette jolie jeune fille et se demandait qui elle était.  Elle recroisa le jeune homme qu'elle aimait en secret, qui la trouvant très belle, l'arrêta et lui demanda d'être sa cavalière pour le bal qui devait se tenir le soir même. Heureuse, elle retourna à la boutique pour acheter avec le peu d'argent qui lui restait d'autres jolies choses pour se faire belle. C'est alors que le monsieur qu'elle avait heurté en sortant lui dit : « J’étais sûr que vous reviendriez ! Quand vous m’avez heurté, votre barrette est tombée. J’ai donc attendu que vous reveniez la chercher… 

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Tout ce temps alors qu'elle avait perdu sa barrette, seule la pensée de porter cette jolie barrette lui a donné confiance en elle. 

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